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19 janvier 2009 1 19 /01 /janvier /2009 19:58
 

Après le SM, et pour panser nos fraîches blessures suintant de pus et de sang laissées par un fouet impitoyable, intéressons nous à ceux qui aimeraient bien mais n'osent pas, qui dissimulent leur juvénilité cutanée derrièreune couche de plâtre blanc, dont l'ambition secrète héritée d'un lourd passif infantile est de pouvoir toucher le plafond à force d'empiler les semelles sous leurs chaussures, à ceux qui sont restés bloqués à l'époque de leurs primes amours, les années 80, à ceux qui pensent qu'ils pourront plus facilement draguer parmi des gens qui aiment les monstres, à ceux dont la chevelure rend parfois un culte secret à Cthulhu: nos amis les gothiques!!!!

(oui, ça va être caricatural, ultra réducteur et tout et tout, je vous prie de noter, si cela peut apaiser votre ire, ô goth's (on se demande toujours où placer le S par rapport à l'apostrophe, nécessaire à la différenciation entre les fiers barbares germaniques et les chetifs décadents mélancoliques) qui pourriez passer par ici, qu'il s'agit en partie d'auto dérision)

 

C'est la quatrième fois (attention, le nombre maudit, la Mort en japonais, éclairs s'il vous plait et effet cathédrale, comme dirait Trichelieu) que je traîne mes NewRocks en soirée goth' et pense donc avoir un embryon d'expérience comme matièrepour ma misanthropie active. Je fus trois fois aux Caves du Théâtre de Neslepour les soirées du Crépuscule des Damnés (tout est dans le nom! La plus grande qualité, le plus grand panache du gothique étant de ne craindreaucunement le ridicule) et une fois (qui sans doute sera la dernière) à une soirée Lutetia Noir au Klub, je ne peux donc vous offrir qu'un tableau fragmentairede la scène underground au sens propredu terme (mais uniquement) goth' parisienne (promis, par pur dévouement pour mes lecteurs (faites semblant de me croire, ça me fera plaisir) j'irai à la prochaine nuit ElektroChok qui m'avait tout d'abord rebutée par sa localisation plutôt excentrée).

 

Débarrassons-nous vite du plus désagréable: la soirée Lutetia Noir au Klub. Ledroit y participait (il y avait auparavant une séance dédicaces au Black Dog) accompagné de Dame Claudia, le honteux équivalent potichien des miss dans le monde goth', une prostitution de l'oeuvre encouragée par son auteur, y'a d'la joie! Cependant, cette Dame Claudia étant d'une grande beauté (j'en profite pour préciser qu'en critiquant le concours et son organisation, je ne juge en aucun cas la lauréate dont l'intelligence est peut être à l'image de la beauté) il y avait au moins quelque chose à mater dans cet étalage de mauvais goût. Le prospectus indiquait deux niveaux, deux ambiances, un “cabaret érotique” un “donjon noir” et des sushi girls, la soirée se tenant le lendemain de la Nuit Démonia, je croyais être prête à tout et vaccinée contre la débauche de vulgarité, je m'imaginais une ambiance SM dans le donjon (logique) une atmosphère années 1930 pour le cabaret, quant aux sushi girls, j'avais déjà entendu parler du concept mais jamais vu cela IRL, c'est donc très intéressée que je descendis l'escalier du Klub, seule, ce qui ne me dérange guère en temps normal.

 

A minuit, l'endroit était tout ce qu'il y a de plus banal, un bar, une piste de dance, un DJ balançant de la mauvaise electro même pas teutonne (une catastrophe de lenteur, d'absence de rythme, de banalité). La seconde salle dut ouvrir entre une et deux heures du mat', la musique y fut encore pire (si, c'est possible!) de la bouillie pour nostalgiques des années 80, autrement dit, la maison de retraite de la soirée, le réservoir à mecs bourrés, à personnes laides et lourdes. Louons cependant le manque d'imagination du DJ qui passa au moins trois fois “Eternal Torture” d'Athamay, sans doute pour essayer à toutes forces d'instiller un gramme d'érotisme déviant parmi de désespérantes épaves, ce qui eut le mérite de me faire découvrir ce groupe fort appréciable (pour vos soirée SM, bande de libertins!).

En haut, un groupe de jeunes gens tendance cyber punk et metal prirent d'assaut la piste de danse, une fille, fort jolie et deux garçons, pas mal vus de loin qui me firent tout d'abord bonne impression, d'autant plus qu'ils étaient les seuls avec moi à oser commencer à se remuer (et oui, premier point commun avec les goth's: je n'ai pas peur non plus du ridicule, sinon je ne tiendrais pas de blog d'ailleurs), il faut dire aussi qu'ils constituaient une des rares choses qui n'étaient pas insupportables à regarder. Ils firent cependant rapidement preuve de la plus abjecte vulgarité et continuèrent leur naufrage tout au long de la soirée: les deux garçons se mirent à danser de façon outrancièrement lascive et suggestive, sur scène qui plus est, or si je n'ai rien contre l'homosexualité affichée, ça n'était de tout évidence pas le cas mais bien plus un désir puéril de jouer les déviants, se donner un genre, leur danse n'était ni érotique ni sensuelle mais incroyablement ridicule et vulgaire. Bien plus tard dans la soirée, alors que le “cabaret érotique” se produisait, j'eus la malchance d'être à côté de la fille et d'un des deux gars, son petit ami, et d'entendre avec horreur leur conversation, si l'on peut ainsi nommer les excréments qui sortaient de leur bouche, enfin, de celle de la fille “tu bandes?” (geste de vérification à l'appui) “ah non, même pas”... consternation...

Le reste de la clientèle était constitué de vieux débris crasseux, de Dita von Teese de bas vol (c'est à dire des filles fringuées en putes dominatrices des années 50 sans avoir un poil d'embryon de la classe de Dita), dans le même style mais en beaucoup plus classe, une jeune fille vue à la Nuit Démonia (dont le style, le chignon, l'allure m'avaient déjà frappée, enfin, façon de parler bien sûr!), signalons des steam-punks fort ridicules, une fille laide à coiffure encore plus laide (rasée avec des pattes sur les côtés) mais bien habillée (style victorien) ce qui hélas me semblait un peu déplacé pour l'ambiance et surtout pour sa laideur, un garçon fort banal qui faisait très ingénieur informaticien endimanché (en queue de pie et haut de forme), une petite pouffe peroxydée version gothloli kawai, surexcitée à donner la nausée (est-il nécessaire de démontrer le ridicule ultime de ces jeunes femmes qui se fringuent comme des bébés et bloquent volontairement leur croissance intellectuelle et affective à un age proche des 5 ans?).

Si ces grotesques personnages s'étaient montrés accueillants, ou ne serait-ce que neutres, je les eus sans doute moins méprisés, mais du début à la fin ils me regardèrent de façon étrange, comme si j'avais un escargot sur le nez ou débarquais d'Uranus (ou les deux!), je ne vais pas prétendre m'être habillée de façon moins ridicule qu'eux (robe de “princesse qui a mal tourné” vert sombre à décolleté profond masqué par de la dentelle noire, bas résilles troués et New Rocks à haut talon) mais un peu de sympathie entre gens fringués bizarrement eut été la bienvenue.

Notons aussi l'apparition en milieu de soirée d'une sorte de cosplayeur au costume fort intéressant et au physique agréable à l'oeil, qui, comme par hasard, appartenait au groupe de jeunes précédemment cités (mais eut la décence, à ce que je pus voir, de ne point se livrer à des danses ou des propos orduriers), tout de vinyle vêtu, juché sur des New Rocks à double compensation, arborant le total look du guerrier post apocalyptique d'un manga cyberpunk, coiffure comprise (sûrement un boîte de gel entière pour fixer tout ça!)

 

Des filles, entrées vers le deux heures, me parurent très vite louches: leurs tenues très vulgaires respectaient tout juste l'esthétique de la soirée, elles se frottaient lascivement les unes aux autres. Pas laides, bien faites, certes, mais leur corps exhalait le stupre d'une façon nauséabonde, on aurait dit des prostituées traînées (si je puis dire) en soirée gothique. Lorsqu'après avoir sué une heure ou deux dans leurs tenues en synthétique elles revinrent nues des coulisses, je compris que c'était réellement le cas: il s'agissait des fameuses sushi-girls qui allaient se transformer en plateaux vivants.

Hormis l'aspect terriblement cheap de la chose (la kawaio-pouffe disposait sur leur corps des suhis tout juste tirés de la barquette plastique d'un vendeur chinois de seconde zone) je fus dégoûté par l'aspect malsain de la chose: louer des filles (ou des garçons) à un établissement spécialisé pour et qui viennent fraîchement lavés et frottés se faire recouvrir de mets délicats érotiquement disposés sur leur nudité peut être alléchant, attraper des sushi industriels sur le dos de courtisanes sales (après quelques heures de déhanchements dans du synthétique, c'est inévitable) à quatre pattes et auxquelles ont peut imaginer toutes sortes de maladies de peau me semble tout à fait repoussant, vomitif, gerbatoire!

Le pire du pire fut le soit disant “cabaret érotique”: les mêmes péripatéticiennes dénudées qui désormais devaient coller et sentir la poiscaille se tripotèrent. Inutile de préciser que tout ce qui dans la soirée carburait à la testo s'était agglutiné en une masse couillue, relégant toute idée d'élégance et détachement vampirique au placard des illusions perdues. Lorsque l'une osa un coup de langue sur le téton de l'autre je me cassai, me retenant très fort pour ne pas vomir mes tripes.

 

Les soirée du Crépuscule des Damnés se déroulent dans une toute autre atmosphère, l'eclectisme y règne, ce qui est autant une richesse (quand le DJ s'embarque pour plusieurs titre dans l'indus teutonne) qu'un aimant à boulets (toujours et encore les années 80 et leur cohorte de vieux libidineux). Elles trouvent lieu dans les caves du Théâtre de Nesle, dans un quartier qui a le mérite de n'être point trop mal famé (métro Odéon), les locaux sont assez exigus et l'idée loufoque de balancer de temps en temps des jets de brume artificielle (histoire de faire dark) rend murs et sols suintant au bout de quelques heures ce qui est particulièrement désagréable lorsque l'on veut s'appuyer contreun mur et surtout glissant! Mais ce qui fait le charme, le cachet de ces soirées sont les escaliers, interminables qu'il faut affronter dès que l'envie nous prend d'aller aux toilettes ou respirer un peu car l'air est tellement surchauffé en bas que l'on est parfois près de l'insuffisance respiratoire. Entre le sauna et les escaliers, le Crépuscule devrait être promu grande soirée régime et détox de Paris! L'autre particularité de la soirée est l'éclairage et les jeux de lasers, c'est souvent drôle, on danse dedans, on s'amuse à faire des effets de bague armure, d'ombres chinoise, on joue avec le rythme, c'est parfois vraiment lourd quand par je ne sais quel artifice on se retrouve complètement éblouie, pire que dans l'obsurité totale, incapable de voir à trois cm, lorsque la piste de danse est bondée c'est insupportable.

 

Comme chaque soirée, elle comporte son lot de mecs lourds, bourrés ou les deux avec en premier lieu le photographe, chauve et laid, qui m'a fortement énervée lors de ma première soirée où j'étais seule (ce qui fort heureusement ne fut pas le cas des deux suivantes) et surtout tous les nostalgiques batcaves. Parmi les habitués, j'ai surtout remarqué un couple d'âge mur, l'homme porte des cheveux gris et longs, la femme est exquisement belle, elle surpasse même Morticia Adams en charme et en élégance, ils sont tous deux très dignes et reservés. Le plus drôle dans ces soirées sont les gotho-romantiques ringards, ceux qui n'ont jamais posé les yeux sur une définition artistique et littéraire du romantisme, qui pensent que leur délire “je suis un vampire décadent” s'accorde à leur physique de paysan occitan, que le sang et l'amour c'est ultra pointu dis donc et qu'il sont tellement originaux avec leur “philosophie de la vie” qui ferait vomir un lecteur de la collection Harlequin, les rembarrer devient un jeu très distrayant! Passons sur les metalleux à la petite semaine qui pensent qu'ils sont trop true parce qu'ils sautillent sur Iron Maiden en boîte.

Le dress code est on ne peut plus large, TOUT est accepté, c'est pourquoi on y voit des glameurs, de clones du revival rock londonien à la Pete Doherty (je me prends pour un dandy en gratant trois accord chétifs), des glam rockeurs (j'ai une forte sympathie pour cette tendance joyeuse, colorée, outrancière), des paumés en jean et baskets, d'autres en costard, des cyber-punks, des punks tout court, des nostalgiques militaristes ou non des années trentes, des médiévalisants, du latex, du vinyle, du velours, du satin, de la dentelle, du cuir: tout!

 

La musique et à l'imagede la clientèle (ou peut-être est-ce l'inverse) mais présente un gros point noir: le DJ, au lieu de mélanger toutes ces influences (diversité qu'ils disent aujourd'hui ah les cons!) en une joyeuse macédoine sonore se lance dans des périodes quasi-cicéroniennes: on n'a pas un titre d'EBM, du glam, du métal, de l'indus, re-EBM, batcave etc... non, il nous fait des blots, il vend la musique en gros (on est pas dans le sentier, zut à la fin!) ça part par lots de 3 ou 4, sauf (malignité du DJ) quand c'est de la musique de merde, là il destocke par demi-douzaines! Ce qui fait qu'après s'être défoulés sur Steinkind on s'éclate sur Wumpscut et hop Straftanz et c'est quand on est à bout de forces par ce déchaînement d'énergie que le vicieux nous donne le coup fatal, boum: Laibach! Au contraire, on désespère, on monte et descend plusieurs fois les escaliers, on invoque tous les Grands Anciens et pourtant, inlassablement l'arrivée du synthé après quelques bruits prometteurs vous l'annonce: 5eme titre, 5eme merde, et ça n'est que quand tout espérance est abandonnée, que l'on comprend le sens profond du nom de la soirée, que l'on s'aprêteà se faire seppuku avec une bouteille brisée que retentissent les premiers accords d'Enter Sandman.

 

Parmi la faune crépusculaire, quelques figures hautes en couleur, ou hautes tout simplement (parce que “hautes tout court” ça fait vraiment con) se détachent sur la brume importune et superflue qui fait que ça glisse au pays des merveilles: au cours de la première soirée, un particulièrement insupportable de néo-rockeurs à la brit wave, yeux ultra charbonneux, haut de forme (il m'a toujours paru éminement ridicule de danser avec un chapeau) ou chapeau melon, gilet de costume (cette horreur que l'on voit partout depuis trois ans, pouacre de pouacre), une jeune femme guillerette en robe blanche tigrée de noir, très glam. Je ne mentionne point ceux avec lesquels j'ai fait connaissance, qui sont devenus mes amis, car il ne s'agit plus à mes yeux de “personnages” mais de “personnes” bien plus profondes qu'une ombre aperçue en soirée, précisons seulement que lors de cette première soirée ils étaient incontestablement et de très très loin les plus classe, les plus beaux (honteux euphémisme), les plus interessants (ce que l'on peut très bin repérer à la façon de danser et de se comporter sur la piste). Lors de le seconde soirée, je rencontrai avec joie et surprise (enfin, il n'y avait absolument rien de surprenant) le guitariste du groupe Ashka. Pour le reste, je n'ai pas vraiment fait attention, à la musique non plus d'ailleurs, comblons ce trou (Trichelieu en herbe s'abstenir) par l'évocation du très sympathique videur qui enjoint avec bonhommie et humour aux fumeurs d'aller plus loin dans la rue pour ne pas gêner les clients d'un hotel qui fait face au théâtre et se réjouit de voir les jeunes filles peu couvertes risquer d'attraper une romantique maladie de sortie de bal, bref, un grand amoureux de Violetta dans le corps d'un rugbyman gallois (je ne sais pas pourquoi plus galloi qu'autrechose, mais le fait est qu'il fait très rugbyman). Mais lors de la troisième soirée, samedi dernier, il y avait matière à observer car outre les traditionnels glameurs, metalleux soft, libertines en dentelles et vieux batcaves la tribu des adorateurs de Cthulhu était au grand complet! Leur apartenance aux zélateurs des Cultes Innomable se manifeste par le poulpe capillaire qu'ils portent fièrement en hommage aux Grands Anciens: un agrégas sans nom de dreads ou tresses ou autres machins bizarres en tissus ou en plastique, par des lunettes de soudeurs ou de chimistes (référence explicite au professeur Munoz émigré à New York au début du siècle et qui maintint son cadavre en état de “vie” 18 ans après sa mort), par des masques à gaz car leurs bronches corrompues ne peuvent supporter l'air pur. Les filles sont en jupe courte, corset de vinyl et résilles, le corset est généralement assorti à la couleur des fausses dreads, très flashy, les garçons affichent un grand souci de l'égalité des sexes en portant le corset, mais n'osent encore la jupe (de l'audace, de l'audace messieurs!) bien que leur maquillage indique un fort et louable penchant à l'androgynie (ce qui rejoint tout à fait mon propre idéal de beauté, mais passons). Hélas, alors que leurs ainés avaient le droit à des hormones de croissance avec un virus en plus, ces malheureux en ont été frustré durant toute leur jeunesse, bien qu'ayant finalement atteint une taille normale, ils assouvissent leur désir primal en se juchant sur d'informes New Rocks ultra compensées (certains prétendent qu'il s'agit de déformation génétiques entraînées par un monstrueux mélange de sang prôné par les prêtres de Dagon), et en comblant leur frustration du virus en affichant les symboles de la radioactivité et d'une contamination ardemment souhaitée. J'eus le déplaisir de remarquer parmi eux les garçons très vulgaires de la soirée Lutetia Noir, toujours aussi vulgaires, toujours aussi malsains, la fille était moins reconnaissable, en outre j'avais déjà croisé un certain groupe deux fois dans la journée et parmi eux un jeune homme fort bien de sa personne (sans pour autant atteindre la cheville de la Beauté Incarnée mais s'en rapprochant un peu) qu'il me semble avoir déjà vu maintes fois dans les Halles, notement chez Black Norns. Ces créatures lovecraftiennement innomables manipulaient d'étranges sceptres iradiés aux lueurs étranges, peut être leur arme ultime pour propager le Chaos et faire sombrer l'humanité dans la folie et l'Immondice... on ne se méfie jamais assez!

 

Eh bien il n'y a pas de conclusion, car je ne fais qu'ouvrir une série de comptes rendus de soirées. La scène goth' offre une ressource infinie aux observations cliniques drôlatiques et je ne compte pas la lâcher de si tôt. Tout ça, vous l'aurez compris, pour ne point failir à ma mission d'exploratrice des Mondes Souterrains et d'inquisitrice undercover parmi les hérétiques, car vous imaginez bien que je ne prends aucun plaisir à cela, non, vraiment, je me force, c'est terrible! Ah quelle dévotion, quelle abnégation ne me faut-il pas pour me délester de mon bon goût, de mon sens aigu de la correction vestimentaire! Vraiment, que ne ferait-on pas pour rendre service à la communauté! (si vous croyez ce que je viens d'écrire, envoyez moi un chèque de 1000 euros ou un bon d'achat équivalent chez New Rock, c'est que j'ai besoin d'une couverture moi pour affronter de telles créatures incognito!)

 

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commentaires

N
<br /> Enchantée de découvrir ce blog et d'avoir commencé par un article aussi croustillant !<br /> Une prose agréable à lire et un style épicé qui m'a fait sourire, voire même pouffer (!) toutes les deux lignes !<br /> xD !<br /> <br /> <br />
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D
<br /> oh merci beaucoup! Je reprends ce blog après une très longue absence et votre commentaire m'enchante!<br /> <br /> <br />
S
La violence est pourtant le fait de la phallocratie selon Gimbutas hahaha!<br /> Au fait , les new rock, ça ne dérange pas quand on passe au portail du Virgin megastore grand capital apatride du coin?
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D
<br /> il faudra que je me penche sur Gimbutas moi ^^, c'est vrai que la violence féminine peut être une volonté de "reconquérir" ledit phallus, c'est donc présupposer que la force s'y trouve, mais il<br /> s'agirait d'une violence de "ressentiment" (au sens Nietzschéen) peut on imaginer une violence "naturelle" libre et joyeuse de la femme qui justement prouverait que le phallus ne signifie rien en<br /> termes de violence et puissance? Je pense que oui, théoriquement, mais on ne peut nier que les formes actuelles de violence féminine sont avant tout revanchardes, et donc indirectement<br /> phallocrates...<br /> <br /> pour le suppôt du GSA, je lui préfère Gibert ^^<br /> <br /> <br />
S
A quand un reportage dans les cabines individuelles des ciné pornos de Pigalle? Là tu vas en avoir du gloque, du pervers et du minable. <br /> Un conseil apporte le paquet de kleenex.<br /> <br /> PS: Les para sont mieux que les News rock pour les genoux d'une frêle femme. ('faut tout de même faire de beaux enfants morbleu!)
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D
<br /> <br /> Non, j'ai pitié de mes lecteurs, je vais leur épargner ce dernier outrage ^^<br /> groumph, frêle femme in your face, non mais oh! Et j'ai aussi les grosse rangeasses à triple boucle, coquées et tt le bordel, pas mal pour s'occuper des bijoux de famille de certains<br /> phallocrates, huhuhu ^^<br /> <br /> <br /> <br />

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