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6 mai 2008 2 06 /05 /mai /2008 20:29

Ca faisait longtemps que je voulais faire un article sur le mouvement pro-ana qui sévit sur internet, mais vu la dernière loi liberticide que notre cher gouvernement a pondu, il devient urgent de s’exprimer tant qu’on le peu encore, car si les lois françaises suivent cette pente, je redoute que d’ici quatre ans ce blog soit interdit pour déviances en tout genre. Je vais certes me fendre d’un mot sur le mouvement pro-ana mais pas que, c’est aussi le moment d’être un poil futile et de parler de corps, de mode, de beauté, de graisse, de muscles et d’os. Annonçons la couleur : je ne vais pas me faire des amis, mes vues sur la questions ne brillent pas par leur correction politique. A titre de précaution oratoire, connaissez-vous La Reine des Neiges ? Il s’agit d’un magnifique conte d’Andersen qui a bercé toute mon enfance (entre autres contes), si je m’en souviens bien (mais cela doit faire au moins douze ans que je ne l’ai plus lu ni entendu, donc mes souvenirs nécessiteraient un petit rafraîchissement, c’est le cas de le dire) ce sont de amis (ou cousins, je ne crois pas frère et sœur car il semble bien qu’ils soient amoureux, mais avec Andersen, on ne sait jamais…) Kai et Gerda (suis pas vraiment sûre du nom de la fille) qui vivent pauvrement mais heureusement avec une vieille femme, je crois me souvenir aussi d’un jardin avec des roses, mais tout cela est assez confus, bref, dans le ciel, des démons de l’air se sont disputés et ont brisé leur miroir (j’aime bien ce thème, il y a un côté Hoffmann), un éclat en est tombé dans le cœur de Kai, qui devient dur et cruel, un autre dans un de ses yeux, qui fait qu’il ne voit plus que les aspects négatifs de toutes choses et se met à détester Gerda, la vieille et le jardin de roses (Adam, Eve, le jardin d’Eden… blabla, ouais, c’est pas d’une finesse de dentelle brugeoise les contes hein, enfin, c’est peut être la Genèse qui exprime un schéma universel, mais ne dévions pas) et rencontre la Reine des Neiges, femme fatale et sublime, toute de blanc vêtue dans son fantastique traîneau  qui l’attire auprès d’elle et le retient prisonnier dans son château de glaces, lui gelant toujours plus le cœur, Gerda va se mettre a se recherche (et le sauve à la fin, après diverses péripéties). Donc je suis un peu à l’image de Kai : un éclat du miroir démoniaque m’est tombé dans l’œil et je ne vois que très rarement la beauté en ce monde (pour le cœur, je ne sais pas à ceux qui me connaissent d’en juger).

 

Alors allons-y, parlons tout d’abord du Beau (à défaut du Vrai, qui nous échappe toujours plus ou moins, et du Bon, qui est tout ce qu’il y a de plus incertain). J’ai toujours eu une grande méfiance pour les personnes voyant la beauté partout, et surtout qui en font des tonnes, du genre « oh comme tu es belle ma chérie, tu es ma-gni-fique » quand on a la face grêlée de boutons, elles me font le même effet que celles qui mettent la main sur le cœur pour dire merci : signe extérieur d’hypocrisie, en général, plus on en ajoute, plus on fait d’effets de manche, moins il y a de fond (je ne parle ici que pour les Européens de l’Ouest, on ne va pas taxer un Japonais d’hypocrisie quand il fait des courbettes, ni appliquer ces considérations à un Russe dont le caractère passionné pourrait injustement sembler surjoué). Mais si, il y a des gens qui serviront du « magnifique » à une grasse donzelle à l’amas de chair surabondant aussi bien qu’à une gamine affublée des lunettes de Brejnev, du dentier d’un Tupolev, qui n’a même pas le bon goût d’être picarde et fait preuve d’une niaiserie qui ferait honte à une héroïne de Shôjo, à un thon de la glorieuse famille de cageots présentant tous les signes d’une débilité légère et d’un état physique post-Auschwitz, comme à une authentique beauté certes dépourvue de confiance en elle mais dont le charme est déjà envoûtant (il ne s’agit pas de cas réels bien sûr, j’invente complètement). Si cette hypocrisie est presque méchante pour les trois premières auxquelles elle fait l’injure de la pitié, presque de la moquerie, elle est tout à fait insultante pour la quatrième.

Et ces personnes iront même se justifier par une pseudo philosophie égalitariste « mais si, la bonté du cœur rejaillit sur le physique, l’Homme est beau etc… » sortez les violons les gars « tout le monde il est bôôooooo ». Ne venez pas me dire que dans la plupart des films comme des livres, les beaux gosses, ce ne sont pas les méchants ! Je citerais à ce propos la loi imparable formulée par le frère de Camille (que je ne nommerai pas, ne sachant s’il serait d’accord, mais de l’ire duquel je me préserve en respectant la propriété intellectuelle) « Soit t’es gentil, soit t’as la classe », imparable ! Regardez dans Star Wars : Anakin ne devient canon que lorsqu’il passe du côté obscur, bon, Matrix constitue une exception, d’accord, mais les visages respectifs de Neo et Trinity ne rayonnent pas vraiment de bonté si ? Dans Orange Mécanique, ben voilà quoi, McDowell… Dans Gothic, Byron est ultra sayks, et beau, et stylé, et n’incarne pas l’amour du prochain et la moralité protestante et puis entre Dracula et Van Helsing, Catwoman et Batgirl, La méchante reine gouine et Barbarella, Bellatrix et Mme Weasley, Shagrath et Mika la beauté n’est pas toujours du côté de la bonté. Oui, on peut être gentil et moche (la preuve, l’Abbé Pierre, Mère Térésa, Coluche), oui, on peut être intelligent et moche (Socrate, Descartes, Sartre). La beauté n’est pas du tout une affaire de contenu, elle est purement plastique. Le charme peut être une question de contenu, d’intelligence, d’aisance, de bonté, pas la beauté, il faut être précis, quoi, zut ! On peut être moche et charmant, et on n’a pas besoin d’un physique parfait pour être mignon ou joli. Mais un gros ne peut pas être beau, non ! Je connais une grosse charmante et charmeuse, une (légèrement) ronde très jolie. Mais la beauté, c’est autre chose.

 

Pour mettre le choses au point, je peux compter sur les doigts d’une main les personnes vraiment belles que j’ai vu dans ma vie. Par beau, je n’entends pas désirable. Je ne me cantonne pas non plus au « plastiquement irréprochable », une Kate Moss, une Linda Evangelista, une Adriana Karembeu son parfaitement calibrées, ça n’en fait pas de belles femmes. Il y a quelque chose d’idéal dans la beauté (humaine, je ne parle ni de la nature ni des œuvres d’art, pour les théories esthétiques globales, tapez 3615Hegel, ou www.kant.de) qui la fait différer selon l’époque et les valeurs prônées, mais seulement de très légers critères. A mon humble avis, il y a dans la beauté humaine la partie universelle (je dirais environ 70%) et la partie personnelle. Je ne crois pas que l’idéal esthétique ait beaucoup évolué, il me semble qu’il ait toujours été pour les femmes comme pour les hommes, la grandeur, la sveltesse, la fermeté des membres, le muscle pour les hommes, la poitrine pour la femme. Les déesses obèses de la fertilité ne correspondent pas à un idéal physique mais à une allégorie de la fertilité, il me semble un peu hasardeux d’y voir un modèle pour toute femme aux yeux des sociétés primitives, de même que les hommes n’étaient pas tenus d’avoir un sexe long comme leurs jambes ! Certes, dans certains coins du monde, on gave les filles pour en faire des sortes de larves humaine, je ne sais trop que penser sur ces pratiques répugnantes mais qui restent assez singulières et isolées. Il ne me semble pas qu’il y ait diversité mais bien unité dans l’idéal de beauté humaine, de l’antiquité égyptienne à la grecque, de l’art gothique à la Venus de Cranach, ou celle d’Urbino, du classicisme européen aux beautés japonaises ou massais et du romantisme à nos jours. Et juger le goût du XVIIeme par Rubens reviendrait à juger celui du XXeme par Botero, et je ne pense pas qu’on ai, à une quelconque époque préféré les rondes.

Ce qui est vrai, en revanche, c’est que de nos jours, l’idéal universel de la femme svelte, au corps ferme, élancée est descendu au rang de norme, presque de devoir. Alors qu’au XIXeme par exemple on savait apprécier le charme d’une femme bien en chair (voir Le Lys dans le Vallée) et la diversité naturelle des formes, des gabarits, des physionomies, l’œil de la seconde moitié du XXeme siècle puis du XXeme siècle ne considère que l’idéal comme digne d’être son objet. Même si je tends, personnellement, à cet idéal, je trouve cette uniformisation déplorable : la joliesse dans sa diversité est aussi estimable et digne d’intérêt que la beauté dans son unité. Peut être faut-il en chercher la raison dans la prise de pouvoir de l’avoir sur l’être, de la chose sur le personne : dans les défilés, puis dans la rue, ça n’est plus l’habit qui doit mettre le charme en valeur mais la perfection des formes qui doit servir de cintre à l’habit.

Il n’en reste pas moins vrai qu’on a le droit (si ce n’est le devoir) de poursuivre un idéal, où le physique devient le reflet de vertus morale. Pour ma part, avouons ce manque d’originalité, je ne suis pas allée chercher bien loin et me rattache à l’Idéal que j’ai qualifié d’ « universel », qui est un idéal de vigueur, de fermeté, de maîtrise de son corps, de mépris pour certains vices (la gourmandise), mais sans pour autant renoncer à la part corporelle (I’m a muscle faaaaan comme dirait l’autre, m’enfin faut pas exagérer non plus, mort au culturisme !). Comme c’est un idéal, c’est assez loin, of course, ceux qui me connaissent pourront le constater, héhé… Donc non, je le répète, foin du politiquement correct, on n’est pas beau « tel qu’on est », encore moins « tel qu’on naît » mais en pliant soumettant son corps à son esprit vers un idéal élevé : le gras est signe de mollesse, les rides de décrépitude, la maigreur excessive de débilité. Et en parlant de politiquement correct, qu’est ce que c’est que cette nouvelle susceptibilité des gros à ménager, non mais oh ! Depuis quand un obèse est il « rond », non, il est gros, voilà tout ! Il y a un site de grosses nommé « rondes et vivantes » certes, qu’elles vivent, mais quand on pèse 80 kg pour 1m60, on n’est pas ronde, on est grosse ! dans ce cas là, comment appelle-t-on les vraies rondes, celles qui n’ont que quelques kilos en trop qui leurs donnent des courbes harmonieuses mais non informes et larvesques, si les grosses sont déjà des rondes, doit on dire à ces femmes qu’elle sont « onctueuses » ou je ne sais quelle autre niaiserie ? Que je sache, quand une fille est trop maigre, on ne prend pas des pincettes pour le lui dire, ni quand elle est plate, ni quand elle est boutonneuse (comment ça, ça sent le vécu ? Non mais oh, mufles !)

 

Si mon idéal de beauté pourrait correspondre à une vision « guerrière » ou du moins sportive du corps, je n’en respecte pas moins les autres idéaux, même s’ils ne me conviennent pas, même si je les trouves franchement laids, ils tout autant que le mien droit de s’exprimer sur l’agora ! Je peux dénier à une grosse l’appellation de belle, je ne désire pas que l’on empêche certaines personnes de fantasmer sur leurs formes opulentes ni de louer un idéal de « déesse mère ». C’est pourquoi la loi qui a été récemment adoptée au mépris de toute liberté d’expression, je dirais même de liberté d’idéal, presque de liberté religieuse, du moins spirituelle, car tout se tient, m’indigne particulièrement : elle condamne toute incitation à la minceur excessive, à la maigreur, à l’anorexie, censurant les mannequins jugés « trop maigres », la mode était déjà le royaume de la normalisation et de l’uniformisation grégaire, si l’Etat y ajoute ses calibres politiquement corrects, on va bientôt voir défiler des clones en uniforme militaire ! Ta-ta-tam ta-tatam ta-tatam… oui, il y a un côté Star Wars là-dedans, et on a pu rêver créatures plus attrayantes que les carapaces blanches de l’armée impériale ! Mais attention, non seulement le réel tombe sous la loi, mais aussi le virtuel, et en particulier les sites pro-ana. Alors là, je crie au grand n’importe quoi !

 

Pour ceux qui l’ignorent, il existe sur le net un courant esthétique en faveur de la maigreur, formé pour le gros (si je puis dire) d’anorexiques qui revendiquent ce que la société stigmatise comme une maladie, elles ont personnalisé l’anorexie sous le nom d’Ana et la boulimie sous celui de Mia, écrivant des manifestes particulièrement glauques comme la « lettre d’Ana » (et celle de Mia, of course, les deux étant liées, symétriques et hantent de concert l’esprit de leur victime/alliée). Il s’agit souvent de jeunes filles, qui ont à la fois conscience d’être « malades », parfois veulent s’en sortir, et sont aussi fascinées par ces deux idoles qu’elles ont fabriqué, elles s’en savent esclaves et se complaisent dans cet esclavage, dans un mélange de répulsion et d’attraction très ambigu, trouble et assez intéressant. (Je ne mets pas de lien, on me reproche assez souvent le contenu soit disant « mortifère » de ce blog, je ne voudrait pas prêter le dos au fouet, préférant de loin le côté manche ^^, mais si vous tapez « Ana et Mia » ou les deux séparément, ou « pro-ana » sur goghoule, vous serrez assez bien servis). Il existe également des associations bien pensantes « anti-pro-ana » qui luttent contre les signes extérieurs d’anorexie dans un esprit assez proche de celui de notre nouvelle loi. Pourquoi ne pas permettre à ces jeunes (et moins jeunes) de vivre leur idéal ? Il n’est pas moins noble que d’autres. Certains mettent en avant le désir de se conformer aux canons de la mode, de « plaire au garçons » mais il est bien connu que si quelque chose attire physiquement les garçons, ce sont plutôt les rondeurs qui leur rappellent leur Môman et leur permettent de mettre les mains un peu partout comme sur un gros coussin, il n’y a que certains déviants (genre moi, qui suis une fille, mais il y a bien des gars maigres aussi) qui ont envie de caresser un squelette histoire d’avoir l’impression qu’ils flirtent avec la Mort. En fait, ces jeunes filles, à mon avis, se foutent bien du regard de l’autre, des garçons mais aussi des adultes qui leur reprochent toujours leur maigreur « excessive » se référant à une norme qu’elles refusent, elles veulent se plairent à elles, dans leur monde, dans leur système de valeur, un monde narcissique, de pure réflexivité, proche de celui de l’Hérodiade de Mallarmé, minérale, diaphane, qui se contemple dans les eaux glacées de miroirs ornés de gemmes scintillantes.

Il s’agit aussi d’un refus du corps, de la matière qui emprisonne l’esprit (et il est fort vrai que l’on est bien plus lucide, sensible le ventre vide), un idéal aérien, désincarné, un idéal de pureté loin des souillures de la chair, un idéal de neige et de glaces, et l’on retrouve notre Reine des Neiges initiale (‘tain, suis balèze moi, parfois), tant il est vrai que ces jeunes filles sont sous son charme. Comme Kai, elles chérissent un idéal incorporel qui peut être la Mort cachée sous de blanches et douces parures, comme lui, elles ne voient que la laideur de leur corps et de celui des autres : toujours trop de gras, trop de laisser aller, trop de paresse, comme lui, leur cœur peu à peu se gèle et se durcit, elles deviennent irritables, méchantes, envers tout ce qui n’appartient pas à leur monde fantomatique. Je ne comprends pas de quel droit on devrait les empêcher de vivre leur rêve, de construire leur monde par des réseaux virtuels, elles qui ont réussi à maîtriser leur corps, à museler leur nature, elles ont bien le droit à l’expression.

Pourquoi les « soigner », le non respect des normes est il devenu une maladie ? Vivre son idéal un crime ? En des siècles plus spirituels que le nôtre, on les aurai vénéré comme des saintes, du moins admiré pour leur détachement du corporel, de nos jours, de grands mystiques qui par des privations tentèrent d’élever leurs perceptions, leurs âmes vers le divin seraient taxés d’anorexie et envoyés en HP. Tout cela est ridicule et marque d’une société pour laquelle seule le corps, le matériel, le visible compte, que l’on atteigne un idéal, peu lui chaut, que l’on élève son esprit par la faim, elle n’en a cure, l’aspect doit être normalisé. Les anorexiques mettent leur vies en danger dira-t-on. Certes, nuisent ils aux autres ? font ils du tort à la société ? s’il s’agit d’un lent suicide, au nom de quelle loi une société déicide interdira-t-elle le suicide ? n’est elle plus si farouchement laïciste au moment ou l’homme doit se rendre maître de sa vie ? Mais non, les parents, toujours ceux là, ils veulent conserver leurs petites choses, leurs enfants sont A EUX, ce sont les leurs, les uniques, les précccccccieux, c’est oublier que l’Anneau, euh, non, l’enfant à sa volonté propre, que même à 16 ans, il n’appartient qu’à lui-même. Et après tout, se mettent ils plus en danger que les obèses ? Les deux encourent de gros risques cardiaux, les deux ont des capacités physiques réduites, les uns par le manque, les autres par l’excès. Or on ne va pas interdire les statuettes préhistoriques dans les musées, les Rubens et les Botero que je sache ! Si des forums comme celui de « rondes et vivantes » est autorisé, je ne vois pas au nom de quoi on interdirait les sites pro-ana, deux poids, deux mesures, c’est le cas de le dire !

 

En écrivant ceci, je ne fais pas l’apologie de l’anorexie (si vous voulez savoir, je me situe dans le juste milieu des IMC), je défends seulement le droit à l’A-normalité esthétique. Mais attentions, amis déviants, le gouvernement semble avoir infligé à la Liberté un régime draconien, peut être veut il en faire l’ilote de l’anorexie, mais vos rangs, eux, vont s’en trouver considérablement grossis : attention les gros, ce sera bientôt votre tour, gothiques, rangez vos noirs atours, on pourrait vous condamner pour appel au suicide, morbidité, atteinte à la bonne humeur publique, punks, disparaissez, bandes d’anarchistes, amateurs de survêts, gare au carsher, skinheads, vous serez condamnez au même titre que Mein Kampf pour port ostentatoire de croix celtique, emos, fuyez derrières les gothiques, jeunes épileptiques à l’aquiline enseigne, craignez les ambulances de Sainte Anne. En menaçant la liberté d’expression, c’est le droit à l’individualité que l’on condamne, alors pour une fois (ça ne risque pas d’arriver souvent sur ce blog) GOD BLESS AMERICA !

 

 

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commentaires

F
Déjà, si on balançait tous les bébés trop faibles dans un précipice, ça règlerait bien des problèmes! Mouahaha! (moi aussi j'peux faire ma cynique "pour me rendre intéressante", ça n'engage à rien) ;p
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M
<br /> je ne vois pas vraiment le rapport, ni ce que tu entends par "trop faible"<br /> et si, le mots engagent, sinon, tu es sans honneur (et tu trahis les vertus bretonnes, fi, la félonne!)<br /> and stop flooding on my blog, will you?<br /> <br /> <br />
S
J oubliais, légaliser l'eugénisme...<br /> Pour se qui est de l'anorexie, il y a aussi le passif biologique, il y a des gens qui feront tout et n'importe quoi et resteeront toujours maigre, et je dis bien maigre.<br /> A la rigueur en soulevnt de la fonte, elles deviennet plus musclée, mais une femme avec des bras de bodybuilder ça casse le mythe de la fertilité! ^^<br /> <br /> Pour l'instant c9m! Pour chartres, j en reviens! Mais je crois que pour rattraper je vais y repartir demain matin lol.
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M
<br /> m'enfin, NON à la fertilité, vivent les femmes athlétiques!<br /> Lilith powaaaaaaaaaaaaaaaaaaa!!!!<br /> et oui à l'eugénisme, of course!<br /> <br /> <br />
S
Une raison pour éviter le malaise de la population françoise, un seul...la dépopulation!<br /> Si tous les cons de ce pays se laissaient crever on ne serait pas bien nombreux. Tiens d'ailleurs, toi fervente chrètienne il me semble, j ai une petite histoire:<br /> A la Génése, Dieu créa les pays, et il vit que c'était bon, la France était son chef d'oeuvre, hélas elle contrastait trop avec les autres terres, pour compenser il fit donc les Francais...<br /> Dieu me pardonne ce mauvais tour d'esprit. <br /> zou à Chartres!
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M
<br /> oui! elle est connu celle là! (on me l'a faite en Allemagne!) mais toujours aussi drôle!<br /> pour la dépopulation, je propose aussi de dépénaliser toutes les drogues et de les distribuer gratuitement à la sortie des écoles, comme ça, il y aura moins de candidats au cerveau sain aux<br /> divers concours!!! (mais y en a-t-il d'ailleurs?)<br /> <br /> PS et bon voyage! vive la cathédrale!!!<br /> <br /> <br />
F
Et d'ailleurs non je ne confonds pas anorexie et boulimie, j'ai connu en MPSI une anorexique, qui était vraiment affreusement maigre et pourtant mangeait comme quatre au self, et piquait de la nourriture dans la cuisine des filles pour aller ensuite se faire vomir. Si vraiment les anorexiques étaient cohérents et voulaient vraiment la maîtrise de leur corps, ils ne mangeraient pas du tout. Mais ils vivent en fait dans une perpétuelle tentation et une perpétuelle culpabilité, et une angoisse continuelle (il faut toujours repérer les toilettes dès qu'on va quelque part, pour être sûre de pouvoir se faire vomir tranquille; il faut réussir à tromper le médecin sur son poids, etc.); c'est une névrose, qu'il faut essayer de soigner si on a la moindre considération pour ces gens: tu dirais à une amie dépressive et suicidaire "Tiens, voilà la corde, tu veux en finir et c'est ton droit le plus strict" ?
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M
<br /> pour l'amie, je sonderais d'abord ses raisons, et j'agirais selon. Et ce que j'essaie de dire, c'est que la maigreur peut être de l'anorexie, mais pas que, ça peut aussi être de l'ascétisme<br /> (d'aucuns diront que cela participe de la même nécrose nihiliste, mais passons) ou autres choses. La boulimie et l'anorexie, Mia et Ana comme elles disent, sont souvent très liées, mais il y a<br /> aussi des pures anorexiques qui ne mangent pas du tout! (connaissance perso) les dents qui se déchaussent, c'est dans les cas de boulimie. Et c'est peut être une névrose, mais la société est plus<br /> que pétrie de névrose et on n'enferme pas tous ces névrosés pour autant! PS: c'est dingue, tu floodes MEME sur mon blog!!! tssss tssss<br /> <br /> <br />
F
Humph, tu peux penser ce que tu veux de l'Etat, mais en attendant, il remplit son rôle en protégeant des ados encore influençables et mal dans leur peau des dégâts que peuvent causer les discours (et les mensonges) de quelques malades mentaux... Car l'anorexie pourrait être considérée comme un idéal esthétique comme un autre, si elle ne menait pas à la mort dans 6 à 10% des cas (d'après l'exposé des motifs de la loi)... Les cheveux finissent par tomber, les dents se déchaussent, le système immunitaire est détruit et tu finis par crever lamentablement d'une infection bénigne, alors non, vouloir protéger son enfant mineur de ce genre de discours, ce n'est pas le considérer comme "sa chose", c'est simplement faire attention à sa santé. Laisser faire serait de la non-assistance à personne en danger.<br /> Encore une fois, chacun est libre de se laisser crever comme il l'entend, mais pas d'entraîner dans sa folie des préados psychologiquement fragiles.
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M
<br /> mais laissons les se suicider, zut à la fin! s'ils veulent mourir, c'est leur choix! Je ne vois pas pourquoi on serait plus influençable à 16 ans qu'à 30! un jeune enthousiaste et excessif n'est<br /> pas une personne irresponsable, ce sont les adultes frileux et angoissés par la mort qui, oubliant l'héroïque témérité de leur jeunesse, le pensent!<br /> <br /> <br />

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